Conférence dédiée au genre du portrait dans l’histoire de l’art, avec une attention particulière aux formes expressives de l’art contemporain
Visite guidée de l’exposition « Très Portrait »
Par Flaminia Scauso, curatrice
Ondine Jung et Jean-Marie Reynier, Autoportrait, 2020, aquarelle sur papier, 64.5 x 50 cm
Courtoisie Galerie Aarlo u Viggo.
Le modèle est-ce un homme, une femme, un enfant ? Peut-on déterminer son âge ? Est-ce une personne connue ? Comment connaît-on le milieu social de la personne, son titre ou son métier ? Quelle est son histoire ? Quels éléments permettent de l’identifier ? La commande de portrait est-il une commande ? Le modèle est-il le commanditaire du portrait ? Comment le sait-on ? Pourquoi commande-t-il ce portrait ? Les liens entre l’artiste et le modèle? L’artiste et le modèle se connaissent-ils ? Qu’est-ce qui le montre ? L’œuvre est-elle alors un portrait intime, familial, mondain ou officiel ? Quelle » image » l’artiste veut-il donner du modèle : idéalisée, réaliste ou caricaturale ? Le spectateur quel rôle lui donne l’artiste ? Est-il invité à regarder l’image ? Est-il témoin, complice, est- il touché ou impressionné ? Est-il sollicité physiquement, pour tourner autour de l’œuvre par exemple ? Dans le cas où l’œuvre est un portrait de groupe Quels sont les liens entre les personnes ? Membre de sa famille ou ami ? Ces personnes semblent-elle avoir de bons rapports (sont-elles distantes ou proche sur le portrait) ? Comment l’artiste montre-t-il ces liens ?
Tout part d’une sensation. Chaque portrait reflète la personnalité, l’histoire, les récits d’un homme ou d’une femme particuliers. Ce qui relie les différents portraits entre eux, c’est que les hommes et les femmes font partie d’une même société. Nous parcourrons les différents types de portraits dans l’histoire de ce genre et tenterons de répondre aux questions soulevées par les images qui nous ont été léguées.
L’évènement est gratuit pour les membres de l’association Salon Beauregard